Risques et complications des prothèses

Infection du site opératoire
De l’ordre de 1% des cas, elle peut néanmoins atteindre 4 à 10% selon les facteurs de risques ajoutés. Elle est la complication la plus redoutée car elle peut avoir des conséquences très graves. Ce risque varie en fonction de votre état de santé car certaines infections peuvent être dues à des bactéries dont vous êtes déjà porteur sans le savoir.
Votre état de santé peut nécessiter une préparation spécifique.

Voici la liste non exhaustive de certains facteurs de risque :

  • OBÉSITÉ :
    ◦ IMC 35-39,9 ou poids supérieur à 100Kg = risque x 2
    ◦ IMC au-delà de 40= risque x 4
  • TABAC : risque x2 (risque infectieux, problème de cicatrisation…),
  • DIABÈTE : même équilibré le risque est augmenté. Déséquilibré = risque x3 (Hémoglobine glyquée > 7,5 mg/dl),
  • Malnutrition,
  • Carence en Vitamine D,
  • Infection en cours (infection dentaire ou urinaire…), lésions cutanées (porte d’entrée de germes),

La raideur

La flexion moyenne attendue est 110°, on peut avoir plus ou moins. La raideur est due aux adhérences post-opératoires (ça va coller) mais aussi à la douleur qui limite la rééducation. Elle peut être également liée à votre raideur pré-opératoire, avec vos muscles et tendons qui restent rétractés. La raideur peut concerner la flexion et l’extension (c’est le fameux flessum). En cas de flexion inférieure à 90°, il est possible avant le 3ème mois post opératoire de repasser au bloc opératoire et de réaliser une mobilisation sous anesthésie générale mais les adhérences peuvent récidiver.

La persistance de douleurs

Soit par syndrome neuro-algo-dystrophique.
Cette pathologie mal expliquée (votre corps sur-agit au stress de la chirurgie) est embêtante car responsable d’oedème, de douleurs intenses anormalement exagérées, de raideur et d’inflammation. Elle peut évoluer sur plusieurs années, guérit spontanément; il n’existe aucun traitement. Cette pathologie est responsable de mauvais résultats fonctionnels.
Soit « douleur sans cause », syndrome connu, sans réelle explication.

Une atteinte neurologique

Il peut y avoir autour de la cicatrice des lésions des petites nerfs sensitifs superficiels.
Une petite zone d’insensibilité peut exister, qui le plus souvent disparait avec le temps.

Une atteinte vasculaire

La phlébite peut survenir en dépit du traitement anticoagulant. Il s’agit d’un ou plusieurs caillots qui se forment dans les veines des membres inférieurs ; ceux-ci pouvant migrer et entraîner une embolie pulmonaire. La gravité potentielle des embolies pulmonaires
explique l’importance accordée à la prévention des phlébites.

L’hématome postopératoire (poche de sang) est rarement gênant et nécessite exceptionnellement une évacuation. Il peut s’avérer nécessaire d’envisager une transfusion de sang en peropératoire ou en postopératoire. L’hématome se majore entre le 3ème et le 8ème jour post opératoire.

Une fracture pré-opératoire

Du fémur, du tibia ou de la rotule peut survenir au cours de l’intervention du fait du geste chirurgical ou des mobilisations du membre. Sa survenue est favorisée par une mauvaise qualité osseuse (ostéoporose) ou une raideur importante pré-opératoire. La réparation de ces fractures se fait le plus souvent pendant l’intervention.

Usure et descellement

Votre prothèse n’est pas éternelle, c’est de la mécanique. Elle peut s’user et se desceller (ne plus être fixée correctement à l’os). La durée de vie de la prothèse est de près de 20 ans selon les études. Cette durée de vie va dépendre de votre activité physique, de votre poids …
Pour les PUC, si l’arthrose se généralise dans les parties laissées en place, il sera nécessaire de réopérer pour enlever la PUC et mettre en place une PTG

Diététique / Nutrition

Consultation et Hospitalisation

Nouvelle Clinique
Bordeaux Tondu

46 avenue Jean Alfonséa
33272 Floirac

0 826 963 963

Accès

IMCS Bordeaux