Traitement chirurgical de l’arthrose de hanche : les prothèses

Dois-je me faire opérer ? Ce choix doit être l’aboutissement d’une démarche personnelle qui résulte des effets sur le long terme de l’arthrose.
La prothèse peut être aussi proposée dans d’autres pathologies, séquelles de fracture ou autre traumatisme (rupture ligamentaire ancienne), et plus rarement nécrose ou rhumatisme articulaire.

Quels sont les symptômes et bilan ?

Toutes ses pathologies bénignes mais très gênantes ont provoqué depuis des mois, voire des années :

  • des douleurs de plus en plus importantes, invalidantes voire insomniantes,
  • une perte de souplesse ou une raideur,
  • une boiterie,
  • et surtout une limitation des activités habituelles qui peut avoir un impact conséquent sur votre qualité de vie au quotidien.

Ces symptômes peuvent vous priver du mouvement, et donc de liberté jusqu’à limiter votre propre autonomie. L’évolution en l’absence de traitement est la persistance ou l’aggravation des douleurs.

Lorsque le traitement médical n’est plus efficace, une chirurgie est possible.
En effet, tous les moyens NON chirurgicaux ont été utilisés:

  • la perte de poids (souvent difficile car chacun a son gabarit),
  • la limitation consciente ou inconsciente des activités douloureuses (certaines activités physiques, le port de charge …),
  • la prise de médicaments antalgiques, anti-inflammatoires ou chondroprotecteurs,
  • voire les infiltrations de corticoïdes ou la viscosupplémentation.

La décision en faveur de la chirurgie prothétique qui est une chirurgie de confort dépend davantage de votre propre histoire (début des douleurs, intensités, retentissement dans votre vie..) que du degré d’usure visible à la radio.

Les prothèses

La prothèse est le REMPLACEMENT DES SURFACES ARTICULAIRES ENDOMMAGÉES et douloureuses.
Elle est constituée de 4 pièces. Il existe une grande variété de tailles pour chaque pièce prothétique ce qui permet le plus souvent de s’adapter à la morphologie des patients.

  • un cotyle métallique qui s’implante dans le bassin,
  • un insert qui se place dans le cotyle,
  • une tête qui s’encastre sur la tige et qui s’articule avec,
  • une tige métallique en alliage de titane qui s’implante dans le fémur.

La tête et l’insert constituent le couple de frottement. Il existe plusieurs couples de frottement.
L’intérêt du couple céramique-céramique est de résister à l’usure et d’éviter ainsi la destruction de l’os autour de la prothèse induite par les débris de polyéthylène, dans le but d’augmenter la longévité de l’implant. Par contre il peut exister deux inconvénients très rares mais possibles: le risque de fracture ou de bruit (grincement).

Le couple métal-polyéthylène est également souvent utilisé, l’usure a été grandement ralentie par l’utilisation de polyéthylène hautement réticulé; la durée de vie est ainsi également excellente.
Le choix des matériaux va dépendre de votre âge, de vos activités, de votre morphologie ou tout autre critère propre aux patients et des aléas per-opératoires.

La fixation des composants sur l’os est assurée de 2 manières:

  • Soit par un ciment chirurgical, c’est un polymère acrylique souvent associé à des antibiotiques. Il est introduit dans les cavités osseuses à l’état pâteux avant l’insertion des implants. Il durcit par polymérisation en quelques minutes.
  • Soit par l’utilisation d’implants sans ciment dont les surfaces permettent une tenue mécanique primaire et une repousse osseuse à leur contact. Cette ostéo-intégration s’effectuera en 3 mois.

Ces moyens de fixation autorisent la reprise de immédiate de la marche en appui complet, sauf contre-indications.

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